lundi 25 décembre 2006

J'ai maté



"Oh notre famille n'était certes pas la plus parfaite, mais c'était Notre famille...nous avions nos défauts, nous ne réussissions pas tout, mais au moins nous essayions"

C'est sur ce postulat très démago que se repose Little Miss Sunshine du début à la fin. Tout en évitant de tomber dans la niaiserie, par la magie de l'indé. Vous connaissez le Sundance Festival ? Eh bien voilà un film qui rentre pile dedans. J'vous explique, un film indé américain c'est un film où y'a pas d'explosions toutes les 5 minutes, genre presque un vrai film où on prend son temps pour les personnages et tout ça. C'est cool, hein ? Un film indé américain c'est "une petite surprise" qu'on se plaît à découvrir et qui finit par avoir un vrai succès par le bouche-à-oreille et les critiques. C'est aussi le genre de films où on peut parler de choses peu glorieuses concernant l'Amérique, généralement l'American white trash hein, drogue, suicide, ou homosexualité (bah euh oui au même niveau, même nature et même traitement des "problèmes" en l'occurence, sans trop pousser la réflexion parce qu'il faut que ça reste buvable).
C'est aussi l'art des caricatures polies, un père winner et bien-pensant, une fillette mignonne en plein questionnement existenciel, un fils amorphe et haineux (fan de nietzche), un grand-père un brin pervers, un beau-frère dépressif et gay, et une mère un peu paumée qui essaie de faire aller tout ça. Y'a de quoi faire des dialogues sympatoches et des situations cocasses, eh bien oui, vous avez tout compris, Little Miss Sunshine est rempli de ces petits trucs, qui, mis bout à bout arrivent à nous maintenir captifs. C'est l'essentiel du divertissement, on est d'accord.
Hum, où je voulais en venir ? Ah oui, ça se laisse regarder pour peu qu'on n'y trouve aucune prétention, parce que le message transmis est d'une simplicité bourrinement déconcertante, vous savez, ce type de message qu'il est toujours bon de rappeler mais qu'on a déjà assimilé dans les années 90 à partir du moment où on avait un cerveau. Hey, y'a la zike de Sufjan Stevens dedans, ça justifierait presque la vision du truc !

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