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jeudi 22 mars 2007

Le pitch craignos du jour

En me baladant sur un site de divx je suis tombé sur un film qui s'appelle Les Reptiliens. Un truc sorti direct en dvd, starring un des innombrables frères Baldwin (les parents se souviennent même pu k'ils l'ont fait celui-là, et qd il leur dit k'il fait du cinoche, ils haussent les épaules).

Bref, en lisant le pitch, j'me suis dit que ça méritait un post, et pour cause :



Titre Original : Anonymous Rex
Avec : Sam Trammell (Vincent Rubio), Daniel Baldwin (Ernie Watson), Stephanie Nicole Lemelin (Gabrielle Watson), Tamara Gorski (Circe), Alan Van Sprang (Raal)
Réalisé par : Julian Jarrold

Nous les croyions éteints mais au cours des derniers 65 millions d'années,ils se cachent, nous observent et attendent.Basé sur la série émérite d'Eric Garcia, "Les reptiliens" investigue une société secrète des descendants des dinosaures: des lézards intelligents adaptés à l'évolution humaine.Ils vivent parmi nous grâce à leur déguisement holographique.Mettant en vedette Daniel Balwin et Sam Trammel, suivez ces deux dino-détectives impliqués dans une conspiration mortelle pour reprendre la planète des mains des humains.

mercredi 17 janvier 2007

The Squid And The Whale (Les Berkman Se Séparent, en français, ou la traduction un peu dégueue)



J'ai beaucoup aimé ce film dont la regardure fut fort agréable (CQFD), il donnerait presque envie d'étaler son sperme sur les livres de la bibliothèque (ceux qui l'auront vu comprendront).

Oh ça va je m'étais un peu moqué du festival de Sundance mais y'a des trucs bien aussi hein c'est évident.

mercredi 10 janvier 2007

The Piano Tuner Of Earthquakes



Tiendez, le site officiel du film.

J'ai beaucoup aimé. C'était original dans la forme, forcément avec les frères Quay (des mecs connus dans le domaine de l'animation et réputés pr faire des trucs chelous), y'a un temps d'adaptation parce que euh...moi quand je mate un film de ce genre, avant de me concentrer sur l'histoire je me dis "han je mate un truc expérimental, han faut que je me concentre pour comprendre, han ça serait bien si j'aimais bien, ça me rendrait cool, oh et puis non, fuck si ça saoule, ça saoule".

J'ai fini par chasser ces vilaines pensées au bout d'une demi-heure pour vraiment entrer dans le truc. Et je regrette pas. C'est vrai que ça force à être intelligent, mais l'effort d'attention n'est pas vain. Y'a une vraie histoire dont on a envie de connaître le dénouement, ce qui m'a permis de me laisser porter, m'abandonner sans tenir compte de la forme spéciale comme je disais plus haut. Y'a des scènes d'animation, mais en grande partie c'est des scènes live. Au début la cohabitation choque un peu, et au fur et à mesure ça devient presque naturel. Comme si les choses étaient comme ça, comme le monde. C'est vrai aussi qu'il faut le voir dans des conditions particulières. C'est pas un film qu'on mate entre potes pour se marrer, c'est plutôt à voir très seul. J'ajouterais qu'en version originale c'est un peu chaud, parce que les acteurs parlent pas juste en anglais, ils ont un putain d'accent des pays de l'est ou je ne sais quoi, y'a un gros mélange langagier dans ce film. Mais bon, c'est surtout par les images que les choses deviennent compréhensibles. Et puis peut-être que l'absence de sous-titres m'a été bénéfique, pour profiter vraiment du visuel.

Je le recommande parce que l'histoire est belle. C'est pas possible de résumer parce que ça parle de plein de choses, ça parle d'art, de création, de manipulation, du temps, bon y'a aussi une histoire d'amour hein, on n'y échappe pas. Mais contrairement aux apparences, c'est pas décousu, c'est logique et intéressant. C'est poétique (oui un savant fou qui crée un opéra, avec un orgue fabriqué à partir de matériaux humains en capturant des gens talentueux qu'il aime, faut l'imaginer) et onirique avec parfois des images intriguantes et qui marquent assez.

Bref, j'avais besoin de ça, quelque chose qui sorte des sentiers battus et qui soit bien, pour raviver quelque chose en moi, comme un intérêt, et ça a marché. J'en suis reconnaissannnnnnnt !

lundi 25 décembre 2006

J'ai maté



"Oh notre famille n'était certes pas la plus parfaite, mais c'était Notre famille...nous avions nos défauts, nous ne réussissions pas tout, mais au moins nous essayions"

C'est sur ce postulat très démago que se repose Little Miss Sunshine du début à la fin. Tout en évitant de tomber dans la niaiserie, par la magie de l'indé. Vous connaissez le Sundance Festival ? Eh bien voilà un film qui rentre pile dedans. J'vous explique, un film indé américain c'est un film où y'a pas d'explosions toutes les 5 minutes, genre presque un vrai film où on prend son temps pour les personnages et tout ça. C'est cool, hein ? Un film indé américain c'est "une petite surprise" qu'on se plaît à découvrir et qui finit par avoir un vrai succès par le bouche-à-oreille et les critiques. C'est aussi le genre de films où on peut parler de choses peu glorieuses concernant l'Amérique, généralement l'American white trash hein, drogue, suicide, ou homosexualité (bah euh oui au même niveau, même nature et même traitement des "problèmes" en l'occurence, sans trop pousser la réflexion parce qu'il faut que ça reste buvable).
C'est aussi l'art des caricatures polies, un père winner et bien-pensant, une fillette mignonne en plein questionnement existenciel, un fils amorphe et haineux (fan de nietzche), un grand-père un brin pervers, un beau-frère dépressif et gay, et une mère un peu paumée qui essaie de faire aller tout ça. Y'a de quoi faire des dialogues sympatoches et des situations cocasses, eh bien oui, vous avez tout compris, Little Miss Sunshine est rempli de ces petits trucs, qui, mis bout à bout arrivent à nous maintenir captifs. C'est l'essentiel du divertissement, on est d'accord.
Hum, où je voulais en venir ? Ah oui, ça se laisse regarder pour peu qu'on n'y trouve aucune prétention, parce que le message transmis est d'une simplicité bourrinement déconcertante, vous savez, ce type de message qu'il est toujours bon de rappeler mais qu'on a déjà assimilé dans les années 90 à partir du moment où on avait un cerveau. Hey, y'a la zike de Sufjan Stevens dedans, ça justifierait presque la vision du truc !

dimanche 10 décembre 2006

Je pensais que le rotary club c'était un club où les gens rotaient.

Ce soir aux infos, double couche de Luc Besson à la fois sur TF1 et France 2. Bref, on nous dit souvenez-vous qu'Arthur et les Minimoys sort au ciné et qu'il faut le voir parce que c'est noël et c'est bien pour vos enfants. Il faut ajouter que c'est une "prouesse française" qui rivalise avec Pixar et Dreamworks.
Ouais hein, c'est dur à croire quand on voit la mocheté du truc.
Comme d'hab on a la patate de voix célèbres, dont celle de Mylène Farmer s'il vous plaît, Mylène surnommée à l'occasion "chanteuse mystérieuse" par Claire Chazal, Marc Lavoine et je sais pu qui d'autre. Bon, les voix, c'est sympa les voix. Du moment que c'est pas celle de Chandler dans Friends, c'est gentil pour nos oreilles.
Mais les coulisses du film on s'en tape, voir les artistes parler devant le micro en récitant leur texte qui défile en faisant des mimiques appliquées, ou voir les explications sur les capteurs de mouvements qu'on met sur des comédiens pour reproduire leurs gestes en 3D, y'a rien de plus chiant et déjà-vu. L'oeuvre en elle-même a l'air d'être une belle grosse connerie toute laide. Et ça me fait marrer quand il dit qu'il essaie de faire des films intemporels qui seront pas dépassés dans 50 ans. Euh c'est bizarre mais j'ai pas besoin d'attendre 50 ans pour trouver que c'est dépassé ce genre d'images de synthèse dégueues.
"Comme dans tout conte de fée, le héros tombe amoureux de la princesse. En l'occurence la princesse est une rouquine au franc-parler".
Une princesse au franc-parler ? Ah nan pitié, épargnez-moi ça. Je vois déjà trop le genre.
Milkyway, j'ai pas envie d'en parler pendant des heures de ce truc, ni même l'envie d'appeler au boycott, jvoudrais juste dire que Luc Besson, c'est le mec qui a produit les "Taxi", apologies de la beaufitude et du bourrinage, quand c'est pas Taxi 2 et son racisme envers les Japonais. Et je lui en veux pour ces choses-là, j'en veux aussi à la France d'en avoir fait des succès. Alors maintenant quand il sort un nouveau film, ça me fait bizarrement un peu gerber d'avance.

dimanche 23 juillet 2006

Le retour du super homme

Euh ouais j'ai vu "superman returns", le film k'on a un peu honte de voir mais qui nous attire qd même parce qu'on se dit ke le mec vole et peut soulever des voitures.

Bah aussi parce qu'on se dit que Bryan Singer il est pas mauvais (ça y est j'ai fini avec mes circonstances atténuantes ?)

J'irai pas par 4 chemins, c'était assez nul. Fade, bancal (as usual, comme on peut le suspecter avec Bryan) faussement sérieux, typiquement dans la veine des remakes en pagaille de ces dernières années, qui ont pour credo "faut réhabiliter un truc ringard...et pour ça on rajoute un peu de dark et on perd du temps dans les relations humaines".

Oui souvenez-vous, avant Superman c'était le super white american powa qui sauve la planète et ki prend des super poses fières avec sa super grosse bite de 30 cm. En 2006 la sauce ne prendrait plus, parce que le public a soit-disant évolué (ou s'est juste lassé ?) Les gens veulent des héros qui se la pètent pas, qui sont un peu torturés, etc.

Ce qui peut presque marcher avec Batman, parce qu'il a vu ses parents se faire tuer sous ses yeux (m'enfin, pauvre Batman, pauvre chou, on va le plaindre ce milliardaire), avec superman ça le fait pas trop. Ok sa famille est dead, sa planète aussi, mais il a pas l'air traumatisé, il a été adopté dès tout bébé dans une jolie campagne tranquille par des vieux rednecks cools et plein de sagesse, il bosse et gagne du fric au daily planet, il a moyen de pêcho Lois Lane s'il décide d'arrêter de faire le golmon.

Non en fait je vais vous dire, Superman c'est nul parce que Superman c'est nul. Jveux dire, la mythologie, l'histoire, c'est naze. Passons à côté des invraissemblances innées, genre il met du temps à rattraper un avion qui se crashe alors qu'il sait être + rapide que des balles de mitraillettes quand ça l'arrange. On veut nous faire croire aussi qu'il agit dans tous les pays du monde, c'est parfait, il pourra remplacer ce mytho de père noël quand il sera vieux. J'aime aucun personnage dans ce truc, ils me font tous gerber. En + Kevin Spacey est trop pas inspiré par Lex Luthor, il a l'air de se faire chier autant que nous.

Putain où est le fun dans ce truc. Si j'avais les pouvoirs de Superman comment je détruirais tout. Je chopperais des gens dans la rue pour les balancer dans l'espace et je leur dirais "alors on a du mal à respirer ? hihi", j'enfoncerais la tour eiffel dans le cul de Pascal Nègre, j'irais dans la fosse au concert de Johnny et je le cramerais avec mes yeux rayon-lasers lorsqu'il chanterait "allumer le feu", et je porterais un super costume avec un logo fuck ze world !

lundi 5 juin 2006

Zombie Honeymoon

C'est rare que j'achète des dvd, mais l'appel des zombies est plus fort que l'argent.



Comment résister à une telle pochette ? Bon ce film sortant de nulle part, dont j'avais jamais entendu parler, c'était risqué. J'avais juste pour me convaincre les critiques laconiques au dos du truc, dont celle de John Landis : "le premier vrai film romantique sur les mangeurs de cadavres". Alors tout de suite on se dit "ah, je croyais que c'était Shaun of the Dead ?" et c'est là que la critique de John Landis devient maligne, c'est qu'il ne parle pas de zombies, mais d'un mangeur de cadavre.

Denise et Danny sont deux jeunes mariés tout heureux, ils s'aiment, se roulent des pelles, baisent, vive les tourtereaux quoi. Ils vont à la plage, et un étrange monsieur sort de l'eau, un peu en décomposition, et se jete sur Danny en lui gerbant un liquide noir dans laggle :



A partir de ce moment, Danny est infecté. Il va à l'hosto et bouffe son voisin de chambrée dans la nuit. Il retourne voir sa femme, et on suit l'évolution de son problème, il dépérit à vue d'oeil (et d'odorat sûrement), il peut pas s'empêcher de bouffer des gens, alors que d'habitude il raffole des légumes que sa femme lui cuisine. En gros il devient un zombie, à la différence près que ses victimes ne deviennent pas des zombies à leur tour, donc pas la peine de s'attendre à voir des armées entières de monstres, y'en a très peu. Les effets gores sont réussis, mais très discrets (faut dire que j'ai revu braindead récemment donc bon). L'histoire préfère développer l'histoire d'amour entre Denise et Danny, en prenant comme postulat qu'il est victime d'une terrible maladie qui met le couple à l'épreuve.

Finalement c'est assez sérieux et bizarre. On est aussi surpris parce que ça ressemble à un film amateur au niveau de l'image et des acteurs, et ça pue le budget minuscule, mais on sent aussi que le metteur en scène a fait ce qu'il voulait. Il s'est pas laissé influencé par les gros films du genre, il fait aucun clin d'oeil, aucune référence, il a fait son truc en voulant que ça soit unique, et ça l'est, mais sans être génial, il manque un truc, peut-être dans le rythme qui prend jamais véritablement son envol.

Ce film est donc une curiosité, qui aura du mal à contenter les fans de films gores bourrins, et qui déconcertera les autres. Moi j'ai bien aimé, parce que j'ai déboursé 22.90 euros, et il faut que je les rentabilise, donc voilà.

dimanche 16 avril 2006

Night Watch, c'est cool

vendredi 24 mars 2006

Trop vieuxxxxx retour vers le futur !

Avec mes frères y'a pas longtemps pendant une nuit on s'est maté la trilogie de Retour vers le Futur. Trop trop bien.

MC FLYYYYYY !!! ALLOOOOOOO !! YA QQUN AU BOUT DU FIL !!

Jle matais trop souvent quand j'étais petit, je connaissais les paroles par coeur, et encore maintenant quand jle revois, je reconnais toutes les intonations, c'est ce qui s'appelle une nostalgie active (cherchez pas dans vos bouquins de psy, jviens de l'inventer hein)

Alors voilà, pour rendre hommage à cette excellente trilogie, j'ai décidé de faire une petite expérience de voyage temporel. A l'aide du Doc, nous allons envoyer Marty dans le passé de ce blog.





"N'oublie pas Marty, tu dois atteindre la vitesse de 88 miles à l'heure !" "ok Doc "


C'EST PARTI !




MEUAAMMMM <-- bruit de voiture

MEUUUUAAAMMM MEUAAAAMMMMMMEEUU

ATTENTIONNNNNNNNNNNNNN !!





ELLE DECOLLE !!! PROUUUSHHHFFFFF (tain le post de gros gamin)




Waw.....elle a disparu...........

"Nom de Zeus...ça a marché ! Si mes calculs sont exacts, Marty doit être en 2005, le 16 février 2005 précisément !"

Grand concours : retrouvez Marty dans ce blog, vous gagnerez ptêt un des nombreux lots peu coûteux mis en jeu.

To be continued...

mercredi 18 janvier 2006

"Bonjour jvoudrais une place pour m pokora"

Euh today j'ai été voir pompoko, c'était cool, et j'ai failli pleurer à la fin (le premier qui se moque je lui envoie mes couilles dans la gueule)



A mort les humains !

mardi 1 novembre 2005

Yes no maybe I don't know, can you repeat the questionnnnn



Récemment j'ai revu Killer Klowns From Outer Space. Comme son nom l'indique ça parle de clowns tueurs extraterrestres. Ils arrivent sur Terre dans leur vaisseau spatial en forme de chapiteau, leur but si j'ai bien compris c'est de détruire la race humaine. Cool, non ? Ils ont des espèces de pistolets lasers qui enferment les gens dans des cocons de barbe à papa, ils ont aussi des flingues ki lancent du pop corn à tête chercheuse, terriblement efficace pour immobiliser leurs proies. Ah la la...qu'est-ce que c'est nul.



Ces derniers temps j'me fais un revival "films de mon enfance", Elvira, Les enfants du maïs, society, bad taste, brain dead, monster squad, vampire vous avez dit vampire, etc.

C'est un peu ma madeleine de Proust, enfin...une madeleine qui serait périmée, parce que je suis plus capable d'avoir peur comme quand j'étais petit, il faut vraiment que je fasse un travail mental pour me remettre dans le contexte de l'époque et que la magie opère un peu.

Ptêt que si j'avais maté des Disney dans mon enfance je serais ingénieur en aéronautique à l'heure qu'il est ? Brrr...je suis content d'avoir échappé au pire !

dimanche 24 juillet 2005

Un peu d'Edward


dimanche 16 janvier 2005

Le triste destin d'Emilien Poulain (musique de Yann Tierce-haine)

Le petit Emilien aime : mélanger le sucre dans son yaghourt.

Il grandit et suit une éducation stricte mais juste. Sa scolarité est irréprochable et il s'épanouit entre sport et catéchisme. La voisine dit de lui : "Il est adorable ce petit ! Et sou-ri-ant ! Un vrai rayon de soleil ! Il dit toujours bonjour, bien élevé avec ça !"




Vers l'adolescence, il change de style vestimentaire et de goûts musicaux. Il tapisse les murs de sa chambre avec des posters de slipknot, mayhem et cannibal corpse. Il écrit au blanco sur son sac à dos eastpack : "jesus was a punk" La voisine dit de lui : "pas même un bonjour..."

C'est aussi l'époque de diverses expériences où il découvre l'amitié et s'ouvre vers de nouveaux horizons spirituels.




A l'âge adulte, et n'ayant pas trouvé sa voie, il envisage une carrière de cambrioleur. Mal lui en coûte, son premier méfait est un échec, en partie à cause d'un plan un peu trop négligé.

Il découvre la prison, et ses fameuses douches.



Il ressort quelques années plus tard, légèrement vieilli.



Faisant le bilan de sa vie, il se rend compte qu'elle était vraiment à chier et décide de se suicider en sautant du dernier étage d'un building.


lundi 1 novembre 2004

Miss Zombie 2004

samedi 30 octobre 2004

Je vois des chanteurs morts











vendredi 29 octobre 2004

Les calmures de titres de films

Au guichet du cinéma, il n'est pas rare d'entendre des calmures de titres de films.

"Bonjour, je voudrais une place pour La Vie Rêvée d'Amélie Poulain !"
En effet, Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain, vu son succès populaire, pourra servir de base à notre étude. C'est un titre de film tout à fait propice aux calmures, en voici un autre exemple éloquent : Le Merveilleux Destin d'Amélie Poulain.


Les calmures ont toutefois des limites. Si vous dites "Bonjour, je voudrais une place pour La Merveilleuse Destinée d'Emilie Jument", il y a fort à parier que vous l'aurez fait exprès, et ça ne comptera pas.

Passons à un cas concret : Sauvons le soldat Ryan (au lieu de Il faut sauver le Soldat Ryan)
La caractéristique d'une calmure de titre de film est de passer assez inaperçue dans la conversation, sous la clémence et la compassion de l'auditeur. Cependant il peut arriver que...non loin de là, quelques crétins se mettent à rire (oui j'en fais partie).


Voici maintenant un petit recensement non exhaustif des calmures de titres de films :

In the moon for love (au lieu de In the mood for love), 28 jours après ou 28 jours chrono (au lieu de 28 jours plus tard), l'armée des morts-vivants (au lieu de l'armée des morts), Intuitions (au lieu de Apparitions), Apparitions (au lieu de Intuitions), Bruce le tout-puissant (au lieu de Bruce tout-puissant), les Aventures de Reddick (au lieu des chroniques de Riddick), Coup de Foudre à Nottingham (au lieu de Coup de Foudre à Notting Hill), Piège de Diamant (au lieu de Piège de Cristal), Interview avec un Vampire (au lieu de Entretien avec un Vampire), Tueurs dans l'âme (au lieu de Tueurs Nés), L'Homme qui chuchotait à l'oreille des chevaux (au lieu de l'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux), la vie est un long fleuve paisible (au lieu de la vie est un long fleuve tranquille), Kiki la gentille sorcière (au lieu de Kiki la petite sorcière), Mais qui veut donc tuer Roger Rabbit ? (au lieu de Qui veut la peau de Roger Rabbit), Michel Courage (au lieu de Michel Vaillant), Piège à toute allure (au lieu de Piège à Grande Vitesse), A la poursuite d'Octopussy (au lieu d'A la poursuite d'Octobre Rouge), hum...j'ai plus d'idées là...

Appel à témoins : si vous ou l'un de vos proches avez commis une calmure de titre de film, merci de la signaler.