Orgie pédophile

Please, laissez-moi pleurer parce que je reviens de l'enfer.

J'ai été réquisitionné ce matin pour filmer le petit dino à la fête de son école. Oui, déjà "matin", 8h, moi me lever à 8h, ça m'a lobotomisé le cerveau. Edwin m'informe dans mon oreillette que certains se lèvent à ce genre d'horaires tous les jours, c'est folie. A part l'horreur de retourner dans mon ancienne école tel un déporté qui remet les pieds à Auschwitz, j'ai pris un bain de parents, c'était infecte. Me faufiler parmi les mamans blondes aux yeux bleus en tailleurs chics (argh) et les paparazzis (ou papas rasés, ou papas rassis, aussi) avec leurs putains de camescopes sony. Et au milieu des enfants qui jouaient trop mal, mais dont on s'abreuvait de la spontanéité, comme des vieilles tâches qui cherchent à la fois à retrouver une insouciance par procuration, et paradoxalement à s'assurer que le travail de formatage a bien eu lieu dans cette projection futuriste de la société à travers un jeu de rôles.

Euh...j'ai pas fait la phrase la + longue du monde là ? Bref. Dur dur le métier de journaliste quand on nous envoie au front, je comprends BHL maintenant. Mais le pire dans tout ça, c'était les applaudissements. Clap clap, we suck young blood. Oui bon, cassos !